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Un sorcier blanc, un enfant noir et un Orqua

 

Passé le premier moment de surprise le commandeur s’affala sur la planche. Il venait de se rappeler qu’il n’était pas en bonne état.  Voir même dans un état épouvantable. Il avait puisé dans ses dernières réserves d’énergies pour s’extraire du sous-marin en perdition. Les gars de l’Union ne l’avaient pas loupé. Il n’allait pas tarder à s’évanouir et ce n’était pas une très bonne nouvelle quand on se trouvait au beau milieu de l’océan accroché à une petite planche colorée !

Dava s’aperçut du malaise de son compagnon d’infortune et tenta de le secouer vivement !

A part faire grogner lamentablement le blessé cela n’eut pas beaucoup d’effet. Heureusement c’était un garçon costaud : il se débrouilla pour stabiliser le commandeur sur la planche et il entreprit de pousser à la nage leurs radeau de fortune dans la direction du rivage. Il savait l’idée folle mais il n’en avait pas vraiment d’autre. Seul il aurait sans doute pu y parvenir mais avec un homme inconscient qu’il fallait maintenir au-dessus de l’eau cela rendait la tâche impossible !

Mais Dava avait une volonté de fer :il n’abandonnait pas si facilement !

Il nageait depuis si longtemps que ses jambes finirent par se paralysais. Il savait que faire une pause n’était vraiment pas une bonne idée mais là ses membres ne lui répondaient plus.

C’était d’autant plus rageant que les cotes étaient en vue ! donc les courant devenait aussi plus fort.

Il soupira : personne ne mettait sa barque a la mer à cette heure-là ! Et le soleil se couchait. Cela voulait dire que l’océan n’allait pas tarder à redevenir le domaine exclusif des Orquas et qu’ils n’auraient plus aucune chance de s’en sortir vivants !

C’est à ce moment-là que le commandeur remua et failli faire chavirer la planche !

« Hé ! attention ! » Dava rétabli leur équilibre. Son compagnon n’avait pas l’air au mieux même s’il était conscient. Il ne lui serait d’aucune aide et le crépuscule s’assombrissais très vite !

L’obscurité fini par arriver. Et l’océan se mit à briller.

Les radiations de la guerre ultime l’avaient durablement altéré et la nuit il phosphoré et ses habitants devenais plus puissants ! Et là même si l’on était aussi courageux que Dava on avait peur ! une immense forme noire passa sous eux.

« Un orqua !! »

« orqua ? une orque tu veux dire ? » (En allemand dans le texte)

Barrière de langage. Le commandeur réfléchi un instant avec ses neurones bien secoué malheureusement et reposa à question en anglais. Pas plus de succès. En français peut être ?

Cette fois si Dava reconnu la vielle langue universelle que les chefs de tribu utilisés entre eux. Il en connaissait assez pour comprendre l’homme blanc heureusement.

« Je…je m’appelle Dava et toi ? »

« Je suis le commandeur…le futur commandeur de la meute… appel moi Friedrich je t’en prie… »

« Friedrich ? c’est compliqué comme nom !! »

C’était bien un nom de sorcier ! cela dit vu son état il n’était pas dangereux !

« Dava … je ne sais pas si je vais rester conscient longtemps. Je ne veux pas que tu prennes de risques en me gardant avec toi. Laisse-moi couler si je m’évanouis. »

Il n’avait pas besoin de tous comprendre, Dava devina juste à l’expression résigné de son vis-à-vis.

« NON ! » le jeune garçon attrapa la main du commandeur et la referma sur la planche. « Non ! je ne veux pas ! »

Friedrich le regarda interloquer et lui sourit. Ce gamin couleur charbon lui plaisait beaucoup. Sa détermination faisait plaisir à voir. Mais cela n’arrangeait pas leurs situations il en était bien conscient…

A moins que…

Si la chance était de leurs coté… le commandeur plongea la main dans les lambeaux de son manteau. Il y était ! c’était plus que de la chance à ce train-là ! l’ombre de l’orque passa à nouveau sous eux et la bête remonta à la surface !

« Accroche toi a son rostre Dava !! »

Le jeune garçon pensa juste : « je ne veux pas mourir ! » au moment où le monstre marin respira juste à côté d’eux, soufflant bruyamment l’air par son évent !

Voyant sa panique Friedrich lui flanqua une claque et agrippa la nageoire dorsale de l’animal enjoignant le garçon à faire de même !

« Aller, ne crains rien ! je le contrôle, tu peux monter, il va nous ramener à terre ! »

Tremblant le jeune garçon se hissa sur le dos de l’orque avec le commandeur. Celui-ci ne semblait nullement impressionné. Il essayé juste de faire bonne figure car il se sentait de plus en plus faible. Il tenté de stabiliser son compagnon qui était épuisé aussi.

L’animal pris la direction du rivage.

Les dieux des océans obéissaient à se sorcier ! C’était incroyable ! En peu de temps d’une chevauché très inconfortable (sa glisse la peau d’un orque) ils ne furent qu’a une centaine de mètres du rivage. Le commandeur descendit du dos de leurs étranges monture et dit à Dava de descendre.

« Je ne veux surtout pas le conduire à s’échouer ! Il nous a sauvé je ne veux en aucun cas causer sa perte ! »

Ils peinèrent donc encore pour atteindre le rivage. Ce fut Dava qui repris pieds le premier. Il se retourna pour voir ou en était le sorcier. Il le vit se redresser à son tour en s’apercevant qu’il avait pied, pour s’écrouler aussitôt !

« Mince ! ce n’est pas le moment ! Si sa se trouve on est loin du village en plus ! »

Il le ramena temps bien que mal jusqu’à la terre ferme et s’écroula à son tour sur le sable !

Quelle journée de fou ! Et là que faire ? Un peu hésitant il inspecta le rescapé. C’était un miracle qu’il fut encore en vie ! Pas la peine d’y connaitre grand-chose pour s’en apercevoir. Il avait une blessure à la tête qui lui ferais sans doute une sacrée cicatrice, ces poignets étaient franchement abimés, son cou aussi, sans doute par le même genre de chaines, ce que ces vêtements déchirés révélés de son torse était couvert d’ecchymoses et de coupures diverses …

A cela s’ajouter des blessures plus ou moins profondes dont certaines saignées encore. Dava en conclu qu’il devait vraiment être béni des Orquas pour survivre à ça et être sauver par l’un d’eux !

Néanmoins, là, sur la terre ferme le jeune garçon se mit à douter de sa survie ! le souffle du commandeur était faible et il était vraiment très pale. Encore plus que lorsque Dava l’avait repêché si cela était possible. Il essaya de lui faire reprendre conscience en le secouant mais cela n’eut aucun effet.

« Aller Friedrich ! maitre des Orquas … Ou ce que tu veux comme titre ! commandeur ! ne me laisse pas ! J’ai trop de truc à te demander !! »

Pas de réponse bien entendu.

Dava perdit espoir. Il ferma le manteau de son compagnon comme si cela pouvait arranger quelque chose et c’est là qu’il vit dans son poing fermé un étrange appareil, qu’il n’avait jamais vu. Il était couvert de bouton. Il appuya dessus au hasard sans que cela ne produise rien de spéciale, pas de son, pas de choses bizarre… rien. Peut-être que cela ne fonctionné plus tout simplement !

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