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chapitre 2 A fond de cale

 


A fond de cale

 

A fond de cale il faisait chaud, le vieux moteur peiné à fonctionner. Se retrouver piégé là c’était vraiment une honte ! Ça sentait l’huile, le cramé et le fer rouillé. Ça malheureusement c’était sans doute l’odeur des chaines qui l’entravait.

Et il lui avait laissé son manteau… excellente idée, merci bien. Il avait dû prendre un sacré coup sur la tête vu le rideau opaque et sale qui embrouillait sa vision. En même temps il n’y avait rien à voir.

Sérieusement c’était une honte de c’être laissé avoir ainsi par ses mauvais, ces marins d’eau douce. Il était beau le défenseur de la vielle Europe, le futur alpha de la meute !

Il essaya de se redresser mais les chaines étaient lourdes, a priori il était blessé et l’anneau à son cou se resserré à chaque mouvement. Et comme il ne comptait pas mourir là… autant se tenir tranquille, reprendre quelques forces et réfléchir posément. Même si ce n’était guère dans son habitude.

Le prisonnier était un homme de taille moyenne, même enchaîné et blessé son regard brillé, fort et dure. Debout il devait avoir une belle prestance, réhaussé par un long manteau d’officier à l’ancienne et un uniforme plein de dorure.

Il sourit, découvrant une rangé de dent blanches et bien alignées. Les radiations et la guerre n’avait pas enfanté que des mutants ratés et débiles. Elles avaient aussi réveillé d’ancienne lignés de loups et de guerriers implacable qui ne savaient rien faire d’autre que de se battre, qui ne baissait jamais les bras qui ne reculait jamais et ne faisais aucune pitié.

Elles avaient aussi enfanté des brutes épaisses et sans cervelles ! il faut bien un peu des deux.

La porte de la soute s’ouvrit d’ailleurs sur un homme un peu lourd qui riant grassement. Et pour cause il avait fait une belle prise ! le futur commandeur de la Meute en personne. Bon… juste future, mais tout de même ! La gloire serait à celui qui le ramènerai vivant ou mort au port de la Grande Nation qui devait dominer le monde : la sienne !

Et qu’ils aillent crever ceux qui pensait que l’ancien monde n’était pas mort !

Les Nouvelles Nations Unies avait les armes les plus puissantes et les soldats les plus vaillants pensait il les mains sur les hanches face à son prisonnier.

Il avait les cheveux ras et blonds, presque blanc, le front bas et le regard fou.

Détestable pensa l’homme enchaîné. Et dire que cet homme croyait qu’il allait devenir le maitre du monde !  Il croyait que ça nation de dégénérés viendrais à bout de … de quoi enfaite ? De la vielle Europe ? Elle était déjà morte ! De la flotte des anciens ? Morte aussi. De la meute ? Non.

De lui il pouvait faire ce qu’il voulait.

Ce crétin avait la Meute à ses trousses. Et il allait sentir la morsure des loups ! La meute ne chasse pour personne, pour aucune cause, aucune idéologie, elle chasse pour le plaisir, pour la gloire et la folie de la guerre ! Et lui il pensait que le capturer allait la mettre à genoux ? fou !

Le blond balança un coup de pied dans le ventre de l’homme enchaîné qui ne poussa pas un cri, pas même un soupir, pas un gémissement, rien. Qui mettrai un loup à genoux avec une simple ratonnade ? le loup en avait vu d’autre.

Son geôlier s’acharna un peu mais sans résultat autre que de rencontrer le regard bleu acier, dure et froid. Le regard de la légende, celle de la grandes lignés des loups de mers, celle de la grande meute des U-boat.

Une alarme se mit à retentir quelque part et le prisonnier se mit à rire. Un rire froid et glaciale comme son regard. La meute avait hurlée, elle était à leurs poursuite et sa mâchoire d’acier, de blindage et de canon se refermerait inexorablement sur sa proie.

 


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